Archives de 22 avril 2013

Nordine… dommage que tu piques, je t’embrasserai bien..!
Nordine Saïdi gagne son procès contre un policier raciste, huit mois de prison avec sursis pendant 4 ans!

Quatre ans après sa plainte pour « racisme et violences policières », le tribunal a donné raison sur toute la ligne à notre pote Nordine Saïdi. Dans le jugement rendu ce lundi 21 avril 2013, le tribunal a condamné le flic Marc Condijts (46 ans, inspecteur principal de la police locale de Bruxelles Sud (Anderlecht / Saint-Gilles / Forest) à huit mois de prison avec sursis pendant 4 ans et à payer les frais de justice, ainsi qu’à une compensation symbolique d’un euro pour Nordine, pour ses propos racistes et pour violence contre un policier d’origine immigrée en 2010.

Pour rappel : après l’arrestation de Nordine Saïdi pour sa participation à une action pacifique BDS « Boycott Israël » au marché d’Anderlecht, Marc Condijts, adjoint du commissaire de police, lui a tenu les propos suivants, en présence d’autres flics : « Bougnoule, si ça ne te plaît pas ici, retourne dans ton propre pays. Attache une ceinture autour de ton ventre et va te faire exploser dans ton pays à toi. » […] « Tu as appris ton texte par cœur en te branlant le soir », « Vous, les Arabes, avez une bite à la place du cerveau ». Nordine a ensuite été amené dans les sous-sols où on lui a demandé d’enlever sa veste, ses chaussures et de prendre une couverture. En le mettant dans la cellule, Condijts lui a dit : « Pour la prière, c’est là », en l’indiquant de la main la direction des toilettes.

A l’audience du 22 avril, le tribunal n’ a pas repris la lecture des attendus, il est allé droit au jugement. Le juge a déclaré coupable notre pandore inculpé. Il a insisté sur le fait que le flic n’en était pas à sa première infraction, qu’il a témoigné de manière répétée d’une attitude raciste, sexiste et homophobe. Commettre de la violence en tant que policier est déjà un fait grave, selon ce jugement. Que cette violence soit accompagnée de racisme ne fait qu’augmenter la gravité des faits. Pour le juge, et il a insisté sur ce point, la police doit donner l’exemple.

Pendant la lecture du jugement l’inculpé s’est effondré comme un gamin et a eu besoin de soins médicaux…  Quel  contraste avec l’arrogance et l’agressivité de ce sale flic lors de la première audience..!

Là, de manière calme et hautaine, il n’a jamais quitté le rôle de celui qui représente l’autorité et les institutions. Il s’est présenté comme un défenseur de l’ordre, respectueux de toutes les règles et  normes, travaillant nordine saïdi égalité procès gagné policier raciste psans problèmes avec des collègues allochtones, certainement pas raciste, n’ayant rien à se reprocher. Il avait déclaré que toutes les accusations contre lui étaient fausses, qu’il était victime d’une campagne de diffamation de la part de certains de ses collègues, dont il ne comprenait pas les motivations. Que l’arrestation de Nordine Saïdi s’était faite selon les règles et que Nordine était un menteur. Il avait révélé qu’il avait été briefé avant l’incident, que Nordine était un fouteur de merde (« een keetschopper »), qui avait déjà créé des problèmes à ce marché d’Anderlecht. Condijts avait fait ajouter quelques documents au dossier pour présenter Nordine comme un terroriste potentiel. D’abord, en y ajoutant la plainte de Caroline Fourest contre Nordine pour sa prétendue comparaison avec Breivik. Ensuite, en rappelant son exclusion du Mrax. Et pour finir, en y ajoutant que « des organisations juives disent que Nordine est un raciste ». Et c’est ce monsieur qui va déclarer que mon client est un raciste, s’était exclamé l’avocat de Condijts? Le tribunal n’a pas suivi les manœuvres de Condijts et de son avocat.

En ce qui concerne la plainte du policier contre Condijts, le tribunal ne l’a suivie qu’en partie. Il a dit que le policier avait probablement provoqué l’incident lui-même et que le nombre de jours d’incapacité de travail suite à l’incident était une manipulation des médecins. Le poulet condamné peut évidemment risquer d’aller en appel dans les quinze jours qui viennent.

On se réjouit de ce jugement qui constitue un encouragement de poids pour toutes les victimes de violence et de racisme policier à déposer plainte et à mettre fin à l’impunité.

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Dans les journaux mainstream:

Bruxelles: un inspecteur principal condamné pour violences et racisme - 22 Avril 2013, 10h26 - RTL.be
Huit mois de prison avec sursis. C’est la peine à laquelle a été condamné un inspecteur principal de police de Bruxelles pour avoir proféré des insultes à caractère raciste à l’encontre de deux personnes.

Le tribunal correctionnel de Bruxelles a condamné lundi un inspecteur principal de la police locale de Bruxelles Midi (Anderlecht/Saint-Gilles/Forest), âgé de 46 ans, à huit mois de prison avec sursis. L’homme a été reconnu coupable de deux faits de violences racistes, l’un contre un subordonné et l’autre contre une personne qu’il voulait arrêter. Le prévenu avait nié avec force, mais il a été condamné sur base du témoignage d’un ex-collègue.

Violences physiques également constatées

Les incidents se sont déroulés en août et septembre 2009. L’inspecteur principal M.C. avait donné un coup de poing à son collègue inspecteur puis l’avait agrippé à la gorge, en le qualifiant de “bougnoule”. L’inspecteur principal devait également répondre d’un incident survenu lors de l’arrestation d’un homme qui tenait une manifestation interdite. Il avait poussé l’homme à deux reprises contre une porte en lui lançant une bordée d’injures racistes.

Le témoignage d’un collègue incrimine l’inspecteur principal

Plusieurs collègues de l’inspecteur principal ont d’abord réfuté toutes les accusations, mais en 2010, l’un d’entre eux a changé ses déclarations et a reconnu que tous les reproches étaient fondés. C’est sur cette base que le prévenu a été condamné. L’inspecteur principal a fait un malaise à la lecture du jugement et a dû recevoir des soins médicaux.

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Maandag 22 april 2013, 10u29 Bron: Belga
Hoofdinspecteur van politie Brussel Zuid veroordeeld voor geweld en racisme

BRUSSEL – De Brusselse correctionele rechtbank heeft maandag een 46-jarige hoofdinspecteur van de lokale politie Brussel Zuid (Anderlecht/Sint-Gillis/Vorst) veroordeeld tot een gevangenisstraf met uitstel van 8 maanden. De man werd schuldig bevonden aan twee incidenten van racistisch geweld, eenmaal tegenover een ondergeschikte en eenmaal tegenover een arrestant.

De hoofdinspecteur zelf had alles met klem ontkend, maar werd veroordeeld op basis van de getuigenis van een ex-collega. De hoofdinspecteur raakte onwel bij het voorlezen van het vonnis.

Een eerste incident had zich in september 2009 afgespeeld op het commissariaat in Kuregem toen inspecteur Mohamed A. een koppel om onduidelijke redenen had laten oppakken. Omdat de inspecteur ondanks herhaaldelijk aandringen draalde met zijn interventieverslag, had hoofdinspecteur M.C. zelf geprobeerd het verslag af te printen. Toen A. hem dat tot tweemaal toe belette, had de hoofdinspecteur zijn ondergeschikte in het gezicht geslagen en bij de keel gegrepen. Later had C. tegenover een collega gezegd dat hij door het lint was gegaan omdat A. een ‘bougnoule’ was, een scheldwoord voor ‘zwarte’.

Hoofdinspecteur C. moest zich ook verantwoorden voor een incident dat zich een maand eerder had afgespeeld, in augustus 2009. Bij de arrestatie van een man die een verboden betoging tegen Israël hield, had hij die betoger tweemaal opzettelijk tegen een deurlijst geduwd en een hele hoop racistische verwijten naar het hoofd geslingerd.

Verschillende collega’s van C. verklaarden eerst dat er van de beschuldigingen niets klopte, maar midden 2010 wijzigde een van hen zijn verklaring en zei dat alle verwijten terecht waren. Het is op basis van die verklaring dat de rechtbank C. schuldig heeft verklaard aan beide incidenten.

De rechtbank tilde zwaar aan het gedrag van C. ‘Sympathiek is geweld nooit, a fortiori niet door de omstandigheid dat de betrokkene politieman is en daarenboven racistische motieven liet meespelen’, klonk het. ‘Betrokkene moet beseffen dat hij een voorbeeldfunctie heeft en dat het plegen van geweld uit den boze is. Heel het politiekorps lijdt schade door deze feiten, die voor splintergroepen ook munitie zijn om de politie als racistisch en vooringenomen af te schilderen.’

Desondanks toonde de rechtbank zich mild bij de bepaling van de strafmaat. ‘Het gaat niet om zwaar geweld, zoals ook door de slachtoffers wordt toegegeven’, ging de rechtbank verder. ‘Het incident met de collega was bovendien het hoogtepunt van een escalerende onenigheid en van provocaties van die collega.’

De rechtbank legde uiteindelijk een gevangenisstraf van 8 maanden met uitstel op, alsook een boete van 1.000 euro. C. moet de slachtoffers ook vergoeden, maar die schadevergoedingen zijn beperkt. Zo had de ex-collega beweerd dat hij meer dan 3 jaar thuis had gezeten door het incident maar de rechtbank geloofde daar geen snars van, bracht die periode terug tot 4 dagen en kende de man een schadevergoeding van 100 euro toe. De opgepakte betoger en het Centrum voor Gelijkheid van Kansen en Racismebestrijding, dat zich ook burgerlijke partij had gesteld, krijgen elk 1 euro.

M.C. werd bij het voorlezen van het vonnis onwel en er werd een ziekenwagen opgeroepen om de man bij te staan. Die moest uiteindelijk niet naar het ziekenhuis. Hij heeft 15 dagen tijd om in beroep te gaan.

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Maintenant il ne manque plus qu’un VandersmiSSen sur le banc des accusés et comme diraient les canadiens, j’aurai la « semi-croquante »..! 🙂