Articles Tagués ‘Armée’

Humour bidasse..?  Racisme primaire..!
L’invasion d’Arkbares venus d’Afrique du Nord a plongé nos contrées de Frankonie dans l’insécurité. Dans nos villes, des ghettos contrôlés par des prêcheurs salamistes, une version extrémiste du musolisme, forment des guériédines qui préparent une insurrection dans la région lardiennoise. Heureusement l’armée veille.

Ce truc est passé quasi inaperçu, – édition numérique de Sudpresse 27 nov – pourtant quand je suis tombé dessus ça m’a fait bondir de mon fauteuil! Des manœuvres militaires belges contre des… Arkbares et des salamistes? Voici le sujet traité par Avanti le lendemain de la parution… ne cherchez pas d’autres sources, il n’y en a pas, à part sur un site facho que ça amuse..!

les débiles en manoeuvre

Non, vous n’êtes pas plongé dans un jeu de rôle débile circulant sur internet. Vous êtes au cœur du scénario qui a servi de toile de fond aux manœuvres d’une compagnie de Chasseurs Ardennais de l’armée belge en juin 2012, comme viennent de la révéler ce mercredi les journaux du groupe Sud Presse!

Grandes manœuvres en couleurs

L’armée belge est une grande famille dont il faut bien occuper les membres. Comme on ne peut pas y faire des choses intelligentes tout le temps (comme envoyer des équipes d’intervention d’urgence aux Philippines ou ailleurs), on prépare et on organise des grandes manœuvres.

L’important dans ces manœuvres, c’est sans doute moins l’efficacité pratique que la formation politique des soldats. C’est pourquoi ces grandes manœuvres sont toujours accompagnées d’un texte d’accompagnement qui clarifie les raisons, les enjeux et le déroulement des manœuvres. Un peu comme un scénario pour un jeu de rôle grandeur XXXL…

Mais nous sommes dans un pays dé-mo-cra-ti-que, ne l’oublions jamais. Dès lors, si ces exercices doivent avoir nécessairement une cible définie comme ennemi, « celle-ci doit en principe être purement fictive et n’être liée ni à des sujets d’actualité, ni à des références politiques ».

C’est sans doute pour cela que, pendant des décennies, les exercices ont opposé des Bleus (les bons) aux Rouges (les mauvais), que ceux-ci débarquaient de l’Est avec leurs grosses bottes couvertes de neige et que les Bleus pouvaient compter sur l’aide de tous leurs sympathiques amis de l’Ouest. Tout cela n’avait évidemment « aucun rapport avec un contexte politique précis » mais pouvait quand même être compris instantanément par le plouc de base.

Malheureusement, la chute du Mur de Berlin et la disparition de la « menace soviétique » ont sérieusement compliqué la tâche des créateurs de jeux de rôle militaires. Fallait-il dès lors suspendre ces joyeux divertissements faute de mode d’emploi ? Que non ! Il fallait simplement trouver un autre assortiment de couleurs qui tienne mieux compte de la marche du monde. Dès lors, adieu le rouge moscovite et vive le vert maghrébin.

Arkbares, Musolistes et Salamistes

Un vent mutin a apporté sur les bureaux de Sud Presse une copie du scénario d’un exercice militaire réalisé en juin 2012 dans la région de Bouillon. Cet exercice, intitulé Crack Hure, réunissait une centaine de membres de la Défense nationale – dirigeants, gradés et jeunes soldats – appartenant tous à la première compagnie des Chasseurs Ardennais de Marche-en-Famenne. Et à la lecture de ce scénario, on cesse de rire.

Car l’ennemi annoncé pour les participants aux manœuvres, c’est le « Salamisme ». Non, ce n’est pas un nom de code pour désigner des mangeurs de saucisson. Le Salamisme, c’est une version extrémiste du « Musolisme ». Qui, venant d’Afrique du Nord, a envahi les belles régions du « territoire Lardennois ». Mais, comme tout ceci n’est peu être pas encore assez clair, le scénario va détailler – sur 30 pages – la situation dramatique à laquelle doivent faire face les valeureux Chasseurs Ardennais.

« A la suite des invasions arkbares, venues du sud-méditerranéen, les différents souverains de Frankonie se sont efforcés d’assimiler les nouvelles populations et leurs identités propres ». « Mais une mouvance radicale s’est peu à peu imposée, dans le but de revenir aux origines, à savoir le musolisme. C’est ainsi qu’est né le Salamisme, beaucoup plus radical et exclusif encore que le musolisme ne l’est réellement. Le diahr, effort ou force en langue musole, est le maître mot de la conduite des musolistes ».

Le territoire Lardennois a été une cible de choix pour ces ennemis d’un nouveau genre. Mais, en bons Arkhabes, ces Salamistes ne combattent évidemment pas à visage découvert. Ils font leurs coups en traître. C’est pourquoi ils ont « conquis » des territoires qui sont devenus « des ghettos contrôlés, servant de base arrière et de zones de recrutement pour les organisations terroristes ». Le scénario très précis de cette conquête situe la période de 2003 à 2008 comme celle de « l’insurrection en Lardennois. Alors que la Francophonie se stabilise, grâce à l’appui de l’OTE, les écoles salamistes Shahar El Beek, Char El Roy et Marche El Fammen forment des guériédines ».

Pour ceux qui seraient malgré tout un peu dur de comprenure (nous sommes à l’armée, rappelons-le), le scénario intègre une carte de Belgique où ces villes fictives se situent précisément aux emplacements de Schaerbeek, Charleroi et Marche-en-Famenne. Et il précise encore que « l’influence du salamisme a plongé le pays dans l’insécurité ».

Enfin, pour être sûr que le soldat de base qui, malgré toutes ces informations, risquerait encore de ne pas reconnaître un ennemi salamiste le jour où il le croiserait en rue (ou en manœuvres), le scénario est agrémenté de la photo de Fouad Belkacem, le très médiatique dirigeant du groupuscule islamiste Charia4Belgium.

Impunité

Voilà donc ce qui a été servi comme scénario pour les manœuvres de cette compagnie des Chasseurs Ardennais : un condensé complet et précis de la vision du monde actuel telle qu’elle est véhiculée par les islamophobes les plus barrés et – surtout – par bon nombre de groupes fascistes. Avec ce qu’il faut de sous-entendus et de faux-semblants pour pouvoir prétendre que ce n’est qu’une œuvre « de fiction » tout en ne cachant rien des intentions de ses auteurs. Et avec ce qu’il faut de jeux de mots délicats – ah, ces « Arkbares », subtil mélange d’ « arabes » et de « barbares » ! – destinés à faire retentir un maximum de rires gras dans les casernes, histoire de gagner la sympathie des bas de plafond « qui ne font pas de politique mais qui pensent quand même que les maroufs se croient tout permis chez nous et qu’il est grand temps de faire quelque chose pour leur botter le cul et leur apprendre à respecter les Belges ».

Rappelons bien qu’il ne s’agit pas ici d’un scénario proposé par un militaire un peu dérangé qui aurait été renvoyé entretemps couler des jours heureux à l’infirmerie de sa caserne. Il s’agit bel et bien du scénario officiel qui a été développé, expliqué et appliqué lors de manœuvres de l’armée belge.

Depuis lors, il ne s’est pas trouvé un seul gradé ou galonné, qu’il ait été présent ou non à cette occasion, pour dénoncer publiquement ce qui s’est passé. Ni même, peut-on supposer, pour mettre de l’ordre en interne, puisque l’article de Sud Presse n’évoque pas du tout une telle réaction.

Cela signifie donc que des racistes allumés – qui sont sans doute en prime de vrais fascistes – peuvent impunément organiser l’encadrement politico-militaire de grandes manœuvres de l’armée belge. Et qu’ils peuvent le faire impunément.

On imagine sans peine l’état d’esprit qui doit régner dans les unités d‘élite de l’armée belge ainsi politiquement « formées » quand elles sont envoyées en manœuvres ou en intervention dans des pays peuplés d’Arkbares ou de Musolistes, comme par exemple en Afghanistan. Il vaut mieux qu’ils restent confinés dans les bases militaires sur place à faire blinquer le matériel plutôt que d’entrer en contact avec la population avec de telles joyeusetés en tête.

Contre l’ « ennemi intérieur »

Mais il n’y a pas que l’aspect « extérieur » de ce scénario qui joue ici. L’aspect « intérieur » pèse beaucoup plus lourd. Ce que doit combattre l’armée dans ce scénario, ce n’est pas une invasion de l’extérieur (ce qui est pourtant censé être la tâche prioritaire d’une armée nationale) puisque cette invasion d’Arkbares a déjà eu lieu entre 2003 et 2008 : c’est une « insurrection » (le mot est dans le scénario) de ces Arkbares, installés chez nous et fanatisés par leurs prêcheurs, qui est organisée dans nos Ardennes. Ce scénario, c’est donc celui de la préparation d’une intervention de l’armée belge dans une guerre civile entre « vrais belges » et « immigrés musulmans ».

On peut dès lors imaginer quel serait l’état d’esprit de ces mêmes militaires s’ils étaient impliqués dans des opérations de maintien de l‘ordre en Belgique. Ce n’est certes pas fréquent mais ce n’est pas non plus une vue de l’esprit : l’armée a été déployée dans le pays lors de la Grande Grève de l’hiver 60-61 quand la docilité de la police ne semblait plus garantie aux yeux des autorités ; l’armée a aussi été utilisée pour briser une grèves d’éboueurs dans les années ’80. Avec une telle vision de l’ennemi intérieur, on frissonne rien qu’à imaginer ce que donneraient des interventions de ces militaires à Droixhe ou aux Étangs Noirs.

Et enfin on serait bien étonné que les auteurs d’un scénario aussi réfléchi et détaillé aient réservé celui-ci à une centaine de Chasseurs Ardennais avant de le remiser au fond d’un tiroir. Et qu’ils ne l’aient pas fait circuler auprès de leurs amis dans divers postes de la police fédérale et communale – là où les « forces de l’ordre » sont en contact quotidien dans les « territoires conquis » et autres « ghettos contrôlés » avec des « salamistes » de tout poil.

A ne pas traiter à la légère

Le minimum à exiger aujourd’hui, c’est une solide enquête pour identifier les auteurs de ce scénario dégoûtant et imposer leur renvoi immédiat. Et, comme on peut penser qu’une partie des hauts responsables de l’armée ne mettra pas une énergie débordante pour enquêter et sanctionner, il est indispensable que les organisations syndicales présentes à l’armée – ainsi que les parlementaires des partis qui se disent attachés à la démocratie et à la lutte contre le racisme et les discriminations – mènent eux-mêmes leurs propres investigations pour faire toute la lumière sur cette affaire, repérer si d’autres cas semblables ont eu lieu et exiger des sanctions.

Car cet exercice clairement anti-musulman au sein de l’armée n’est pas un « détail » à prendre à la légère. Surtout à un moment où les derniers sondages électoraux montrent que 10% des Wallons pourraient voter pour des partis (Parti Populaire, Wallonie d’abord, La Droite,…) chez qui ce genre de scénario tient lieu de ligne politique.

■ ■ ■

Ils n’en sont pas à leur première bévue… Rappelez-vous que l’année passé un camarade avait surpris lors d’une ballade à vélo, nos chers Chasseurs ardennais – encore eux – en train de s’entrainer à la répression d’un mouvement d’insurrection civile dans nos villages… Il y avait d’un côté des militaires faisant des barrages filtrants et de l’autre, des « civils » arrêtés… Les premiers braquant leurs FNC sur la nuque des seconds, qui eux se retrouvaient à genoux et les mains derrière la tête! Ceci est appuyé par le fait que lors des « journées portes ouvertes de Bourg-Léopold de 2012, des exercices de « maintien de l’ordre » furent mis au programme, comme on peut le voir ci-dessous… Dans les « démonstrations » on trouvait également: L’utilisation des armes non-létales (Non Lethal Weapons). Et ça, ce n’est que la partie visible de la grande muette, on n’ose imaginer ce qui se fait dans le secret de certaines casernes!

Sans titre-1Demonstraties (1)

Lire aussi : Nos gouvernements se préparent à nous combattre..!

Idem en France…  Centrafrique: un insigne nazi surpris au bras d’un soldat français sur une photo officielle de l’armée

■   ■   ■

Petit rappel de la fiabilité morale de nos paras…

Les troupes belges en Somalie  –  Groupe de Recherche et d’Information sur la Paix et la sécurité

Somalia – Good intentions turned to shame  –  economist.com

paras belges racistes en Somalie

■   ■   ■

Edit de février 2015 : Et maintenant ce sont ces mêmes bidasses, chasseurs ardennais, para and co. que l’ont retrouve dans les rues pour notre… protection..!?!

Sources : Avanti - Marre des Arkbares et des salamistes? Rejoignez l’armée belge! - 28 nov
Sudpresse - Un exercice antimusulman à l'armée belge! - 27 nov

Ouais je sais, ce titre on dirait un chapitre de Victor Hugo, c’est sans doute parce qu’on m’en a offert six volumes d’une vieille édition récemment…

Mais si ce titre prête à sourire, l’info elle, est inquiétante. Le gouvernement belge qui n’a jamais voulu reconnaître la présence d’armes nucléaires US à Kleine-Brogel, fait semblant de tomber des nues en apprenant que l’US Army, via le Strategic Command, va moderniser son arsenal composé de bombes nucléaires B61 datant comme son nom l’indique du début des années soixante.

Les fameuses B61 qui n'ont JAMAIS été à Kleine Brogel...

Les fameuses B61 qui n’ont JAMAIS été à Kleine-Brogel…

Sauf que, un rapport de la Cour des Comptes américaine – « Government Accountability Office » – daté de mai 2011, précise que « certains membres de l’OTAN ont approuvé un accord secret avec les États-Unis relatif à la modernisation des armes nucléaires sur leur territoire. » Et bien entendu, la Belgique se trouve parmi ces pays, selon M. Hellings et Hans Kristensen – expert en arsenal atomique de l’ONG Federation of American Scientists (FAS). Du coup, la présence, jamais officiellement confirmée, des B61 nucléaires à Kleine-Brogel pourrait ainsi être prolongée de quelques nouvelles décennies…

La base aérienne de Kleine-Brogel

La base aérienne de Kleine-Brogel

Mais pourquoi les moderniser maintenant? C’est vrai quoi, elles sont OK depuis près de CINQUANTE ans, alors pourquoi justement cette année? Mais ouaiiis, suis-je bête, l’industrie US – Lockheed Martin – lance sur le marché européen son nouveau chasseur bombardier F-35 qui tue plus rouge que les vieux F-16 obsolètes… ET par la même occasion, modernisons nos vieilles bombinettes B61 qui dans l’état actuel ne sont plus adaptées aux futurs F-35 que la Belgique acquérira bientôt! Quoi? Vous dites? Le gouvernement ne veut pas remplacer les F-16? Trop cher? Vous déconnez-là, « on » a promis le poste de secrétaire général de l’OTAN à notre vaillant va-t-en-guerre Pieter De Crem, ministre de la Défense, c’est pas pour des prunes quand même! OK, on va faire semblant de ne pas être d’accord, on va jouer les hommes, con cojones grandes! Et puis une fois que les élections seront passées, ben on vous les commandera ces fameux F-35, et avec le sourire en plus, en clamant qu’il ne faudrait pas que notre « handicap salarial offensif », soit inférieur à celui des autres pays européens, non mais des fois, il faut rester compétitif sur le marché!!!

Bombspotting

Agir pour la paix – Vredesactie

————————————–

Tenez, puisque vous avez lu jusqu’à la fin, je vous laisse les liens vers les articles suintants de la presse bourgeoise, lécheuse de culs étatiques, des fois que…

Polémique: Pieter De Crem veut remplacer les F-16 par des F-35 pour un budget de 6 milliards d’euros – RTLinfo

Les nouvelles armes nucléaires de Kleine-Brogel suscitent la controverse – RTBFinfo

Remplacer les F-16 par des F-35: Ecolo et le PS s’y opposent – RTBF.be

De nouvelles armes nucléaires en Belgique sont inacceptables pour Groen – Lesoir.be

Prolonger la vie des bombes nucléaires B-61: 4 milliards de $ – Lalibre.be

PAS DE BOMBES NUCLÉAIRES CHEZ NOUS! NI AILLEURS!

Armes chimiques? Certains ont la mémoire courte…

Publié: 17 septembre 2013 par Fernand Naudin dans Articles
Tags:, , ,

Agent orange, JFK, Monsanto, Dow Chemical, Vietnam, ça vous rappelle rien..?

Hé ben quoi, ça ne date pourtant pas de la préhistoire, non? Ces foutus amerloques jouent les vierges effarouchées depuis une dizaine de jours, veulent intervenir militairement en Syrie, crient au crime contre l’humanité et jurent par tous les dieux qu’il faut être un monstre pour utiliser ce genre d’arme, mais souffriraient-ils de la maladie d’alzheimer? Auraient-ils oublié que de 1961 à 1971 ils ont déversé 80 millions de litres d’agent orange, fabriqué – déjà – par Monsanto et Dow Chemical sur le Vietnam, provoquant la mort et le handicap de plus de… trois millions de Vietnamiens, y compris les enfants et les petits enfants de ceux qui furent directement exposés à cette arme chimique.

Mais qu’est-ce que c’est exactement cet « agent orange »? Plus connu sous le nom de dioxine, il s’agit du composant le plus toxique du défoliant chimique répandu par la vertueuse armée américaine sur le sud du pays durant la guerre du Vietnam à partir d’aout ’61, dans le but avoué de détruire les forêts qui protégeaient les déplacements des combattants Việt Cộng, ces épandages durèrent dix ans. Ce fut la plus horrible guerre chimique de l’histoire de l’humanité, elle fut décidée et menée par le gouvernement américain! L’ami Barack ferait bien de réviser son histoire avant de donner des leçons…

AgentOrange1

L’agent orange… C’EST CA!!! Et encore, c’est les moins hard.

Vietnam War Defoliation

Épandage d’agent orange sur les forêts vietnamiennes

Bien sur ce qui fut fait à l’époque ne diminue en rien l’horreur de ce qui se passe en Syrie aujourd’hui, ni la culpabilité des auteurs de ces faits, qui qu’ils soient. Mais que les bourreaux d’un passé très proche s’érigent en saints défenseurs de la justice et du bien, sans l’ombre d’un remord… Ça fait quand même froid dans le dos!

  .

  .

Dans la même veine « hypocrite »:

Quand l’Allemagne vendait des produits chimiques à la Syrie – Lalibre.be

Turquie : l’eau des canons mélangée avec du gaz, une folie – charentelibre.fr

Des produits chimiques utilisés contre les protestataires Turcs ? – actualutte.com

Quand les Etats-Unis voulaient tester l’effet du gaz sarin sur des soldats australiens – AgoraVox *

L’OMS refuse de publier le rapport sur les cancers et les malformations congénitales causés par l’uranium appauvri en Irak – mondialisation.ca *

(*) Je sais, ces sources sont pas top…

Le particularisme espagnol

Partout dans le monde les pays ayant subi des dictatures on envoyés devant les tribunaux – fut-ce tardivement – les bourreaux qui les avaient asservis. Une épuration – réelle ou symbolique – des éléments d’extrême droite semblait évidente… Partout? Non, car en Espagne le passage du franquisme à la « démocratie de bazar » ne fut pas brutal, mais se fit par un processus de « transition pacifique », le roi Juan Carlos étant mis au pouvoir par ce chien de Franco. La première décision de ce « roi » fantoche fut d’ailleurs de confirmer à son poste, Carlos Arias Navarro, un porc phalangiste, dernier président du gouvernement de Franco. Bref, une vieille raclure fasciste sentant sa fin venir, a placer au pouvoir un connard d’aristo de droite incompétent pour éviter que des « sales gauchistes » qu’il à traqué toute sa vie ne prennent sa place et détruise son « œuvre »..! Pas de quoi être fier de lui le Juan Carlos de mes deux.

Il s’agit maintenant de savoir si un pays peut se construire « démocratiquement », si accessoirement une réconciliation reste possible, en niant son passé, en refusant de le regarder en face, en maintenant sa jeunesse dans l’ignorance de sa propre Histoire. Autrement dit : peut-on construire une démocratie sur l’impunité ? Aucun pays au monde n’a suivi ce modèle de l’oubli complet, de l’impunité totale, du refus de rendre justice et d’apporter réparation. De l’Allemagne post nazie (procès de Nuremberg mais, surtout, de Frankfort où des Allemands jugèrent des Allemands), aux pays d’Amérique latine, jusqu’aux commissions « Vérité et Réconciliation » d’Afrique du Sud, quand ce ne sont pas les tribunaux pénaux internationaux (Yougoslavie, Rwanda…) qui prennent le relais, les exemples sont nombreux où la volonté de réconciliation n’est rendue possible que si elle passe par un indispensable travail de vérité et de justice. En Espagne, la « transition démocratique » s’est soldée par l’oubli, l’amnistie et l’impunité pour les responsables des crimes odieux de la dictature franquiste.

En Grèce également, à la même époque il n’y eu pas réellement d’épuration à la chute de la Dictature des colonels et l’extrême droite a toujours été présente politiquement, ce qui donne aujourd’hui les résultats que l’on connait avec le retour du fascisme via l’Aube dorée ouvertement néo-nazie et la droite « classique » qui flirte allègrement sur la vague nationaliste brune.

Alors doit-on craindre que ces partisans du fascisme reviennent en force sur le devant de la scène, se risqueraient-ils à un coup d’état menant à une dictature nationaliste?

On aurait tort de croire que la paix et la démocratie sont définitivement installées en Europe. Il suffit par exemples de s’arrêter sur la situation de l’Espagne pour se rendre compte qu’un changement de paradigme est possible à tout moment.

Jusqu’à il y a quelques années, le risque d’un coup d’état populiste – voire carrément fasciste –  était considéré comme quasiment inexistant en Europe. Cependant la crise de la dette souveraine est venue changer brutalement la donne. Le spectre des défauts de paiement sur le Vieux-Continent est réapparu et avec lui les mesures d’austérité qui entraînent toujours les mêmes fléaux: mouvements sociaux, rejet de la démocratie, nationalisme et repli sur le populisme… pouvant aller jusqu’à  un changement de régime. Il serait imprudent de faire l’impasse sur l’histoire récente de la péninsule, car le dernier coup d’État – militaire – ne remonte en effet qu’au début des années 80 et a échoué seulement grâce à l’aura du roi Juan Carlos, aura qui a beaucoup terni depuis! De plus, n’oublions pas que le 23 janvier, l’Assemblée de Catalogne a déclaré solennellement que la région est une « entité légale et politique souveraine« . En d’autres termes, la Catalogne est prête à faire sécession, ce qui risque de déranger les esprits étriqués de certains nostalgiques qui ne voient que par l’unité de la nation. Bref, l’Espagne est au bord du précipice même si on l’oublie trop souvent.

une-tentative-de-putsch-du-colonel-antonio-tejero

Le colonel Tejero aux Cortès, lors de la tentative du coup d’État
du 23 février 1981

Lors d’une conférence organisée le 6 février par un centre de réflexion à Madrid et qui portait sur les forces armées et la Constitution, il fut mis en lumière un certain « malaise » au sein d’une partie des officiers supérieurs de l’armée, notamment face à la gestion de la question catalane. Plusieurs officiers à la retraite ont pris la parole à l’occasion de ce colloque. Rien d’inhabituel à cela jusqu’à l’intervention du Général Juan Antonio Chicharo qui a commandé le corps d’élite de la marine jusqu’en 2010 – et a donc commencé sa carrière militaire sous Franco – et fait désormais partie de la réserve.

Qu’a t-il dit de particulièrement inquiétant ce général? Il a notamment fait part d’un « sentiment général de préoccupation, de peur, d’incertitude et de confusion au sein de l’armée espagnole » au sujet de la sécession possible de la Catalogne, allant jusqu’à regretter la démission en 2006 du Général José Mena qui s’était publiquement prononcé en faveur de la possibilité d’une intervention militaire afin de mettre un terme aux demandes d’autonomie plus importante de la région. Il a demandé ensuite, pendant son discours, d’imaginer un scénario qui a de grandes chances d’arriver: si le parti au pouvoir perd sa majorité absolue lors des prochaines élections générales et que les Catalans, en échange de leur soutien, demandent à abroger dans la Constitution la doctrine de « l’indissoluble unité » de l’Espagne, « que pourra-faire alors l’armée », s’est-il interrogé. Il n’a pas apporté de réponse… mais tout le monde a plus ou moins compris ce qu’il sous-entendait.

23b-f

Le pays est entré dans une ère de difficultés croissantes et l’évolution actuelle de la situation n’augure rien de bon. Jusqu’à présent, la figure du roi Juan Carlos servait d’unité à la Nation mais ce n’est désormais plus le cas puisque même la monarchie constitutionnelle est de plus en plus critiquée en tant que système de gouvernement. L’armée qui est « garante de l’unité de la Nation » et du respect de la Constitution pourrait tout à fait intervenir en cas de total discrédit des gouvernants et de risque réel d’implosion de l’unité espagnole. Ce n’est évidemment pas le scénario le plus souhaitable mais, dans tous les cas, on aurait tort de croire que l’Espagne est sur le chemin de la stabilisation. Le pays peut à tout moment s’enflammer, et faire avec lui basculer toute l’Europe dans un cycle infernal, les mouvements politiques nationalistes européens pourraient voir cela comme un signal…

Et en Grèce? La droite du premier ministre A. Samaras fricote de plus en plus avec l’idéologie de l’Aube Dorée.

Le parti d’Antonis Samaras a intégré des éléments pro-junte dans son groupe parlementaire, des membres de l’ancienne extrême droite du LAOS et du Parti du 4 août. Makis Voridis, par exemple, ancien membre du parti d’extrême droite LAOS est actuellement le porte parole du groupe parlementaire de Nouvelle Démocratie. Adonis Georgiadis quitte le LAOS pour Nouvelle Démocratie en février 2012. Konstantinos Kiltidis, a rejoint lui aussi Nouvelle Démocratie en 2012, ayant commencé sa carrière en 1973 au sein du Parti du 4 Août, un parti fasciste qui soutient ouvertement la dictature des colonels. Thanos Plevris a également rejoint Nouvelle Démocratie en mai 2012, il n’est autre que le fils de Konstantinos Plevris, considéré comme le père du néo-nazisme grec.

Il y a quelques jours, 85 députés du parti de droite « conservatrice » Nouvelle Démocratie, soit les deux tiers des ses membres élus, ont déposé un texte qui entend privilégier la « loi du sang » pour entrer dans la police ou l’armée nationale. Avec cet amendement, il ne suffira plus d’être citoyen grec pour accéder à ces fonctions, il faudra aussi être de « pure souche grecque ». Le parti nationaliste des grecs indépendants de P. Kammenos et le parti néo-nazi de N. Michaloliakos Aube Dorée ont bien entendu applaudit cette initiative et ont annoncé leur soutien pour le vote de ce texte… tu m’étonnes!

Cette initiative révèle encore un peu plus le vrai visage du parti du premier ministre Antonis Samaras, qui rallie l’extrême droite et affiche son mépris des droits de l’homme et des citoyens. Le 25 Février 2013, le chef des forces armées grecques Michalis Kostarakos a provoqué une réaction considérable sur l’échiquier politique quand il a écrit sur twitter : « Le temps est venu de réglementer par la loi la question de genos pour ceux qui s’inscrivent  dans les académies militaires. Ils doivent être grec par genos », autrement dit, ils veulent clairement « purifier » la police et l’armée de tout élément « à risque » pour leurs projets.

Quant on constate quotidiennement l’attitude partisane de la police grecque envers l’aube dorée, quand on voit ces « défenseurs de la loi » fermer les yeux sur les exactions xénophobes des milices nazies de l’aube dorée… quand ils n’y participent pas ouvertement, il y a de quoi s’inquiéter! Le slogan d’Aube Dorée, « Sang, Honneur, Aube Dorée«  rappelle des temps bien sombres. De plus, l’impunité dont profite les membres du parti néonazi depuis des mois maintenant pose de nombreuses questions sur la volonté réelle de l’État de lutter contre les violences racistes et les dérives fascistes. Et n’oublions pas qu’ils auront certainement le soutien de la haute bourgeoisie, car que si le bourgeois encense la démocratie en période faste, il préfère nettement le fascisme en temps de crise!

Alors, au vu de ces éléments, l’hypothèse d’un coup d’état dans ces pays… toujours fantaisiste???

Un militaire reste un militaire, con, brutal et avide de pouvoir! Ces porcs fascistes sont toujours là, tapis dans l’ombre, certains ne se cachant même plus comme en Grèce, et ils guettent leur proie! Au moindre signe de faiblesse de ces démocraties de pacotilles – gangrenées jusqu’à la moelle par la puanteur capitaliste et ses sbires de la CE, du FMI, de la BCE – , ils leur feront la peau! Mais ils nous trouveront toujours sur leur route, pas pour défendre un quelconque gouvernement – que nous haïssons pour d’autres raisons – , mais pour monter qu’un autre mode de vie, SANS gouvernement est possible… Car n’oublions pas, les anarchistes restent plus que jamais TRÈS présents, en Grèce, comme en Espagne!

« Si vous n’entendez pas les tambours de guerre, c’est que vous êtes sourd »

Ce n’est pas de moi… mais d’un maître ès saloperies politiques, j’ai nommé le tristement célèbre Henry Kissinger ex-exécuteur des basses œuvres étasuniennes.

Sans tomber dans le conspirationnisme primaire, il est en effet palpable que quelque chose se prépare en Europe. Le problème est que cela risque de venir de là où on ne s’y attend pas forcement. On ignore trop souvent que les états européens – nos états prétendument démocratiques – se préparent en catimini à un nouveau genre de conflit, avec toute la préparation tactique, logistique et le sérieux que peut développer une classe toute puissante qui sent le vent tourner à son désavantage. Une classe qui n’entend nullement se laisser détrôner sans combattre.

Depuis quelques temps, l’Union Européenne se met en ordre de bataille et « harmonise » ses lois, ses procédures et ses doctrines militaires. Pour l’heure, ces États ne s’entendent pas encore sur tous les points. Pour l’heure, la militarisation n’est pas partout aussi avancée que dans le Val de Suse en Italie, où des paras tout juste revenus d’Afghanistan sont déployés contre les manifestants. Non, pour l’heure, ils planifient simplement, naturellement, des entrainements militaires à grande échelle dans le but non avoué de « mater la résistance populaire »!

Mais d’abord, comment pensent-ils ces états et surtout leurs instances militaires? Ils constatent que comme partout dans le monde, de plus en plus de gens vivent dans les villes, s’y appauvrissent, s’y précarisent et par là même, se réveillent, se rebiffent, voire s’organisent. Il sera donc nécessaire pour eux, de remédier aux déficits en capacités d’intervention en milieu urbain de leurs armées. Comme les militaires et les classes dirigeantes, ne réfléchissent pas sur les causes et les manières d’empêcher un tel appauvrissement, les futures émeutes sont simplement vues comme des défis tactiques à relever. En plus de leurs particularités architecturales, c’est surtout le déploiement dans les zones habitées qui pose problème à l’armée : du fait que les « combattants » sont difficiles à distinguer de la population, il y a rapidement des victimes civiles – en jargon de l’Otan: CDs – , qui provoquent à leur tour des manifestations; bref : des déploiements inefficaces, voire même avortés! C’est pourquoi le militaire veut s’approcher et rentrer dans la société, aussi bien avec des infiltrations, qu’avec des unités nettement plus « robustes », équipées avec des armes lourdes, pour « contrôler » les foules. Et du fait de la disparition des frontières et de l’internationalisation de la colère populaire, ils sont obligés de mettre en place des « réseaux » de coopération inter-états, tant au niveau civil que militaires.

Est-t-il utile de rappeler que le Parlement Européen avait déjà envisagé en juin 2000 que les peuples rassemblés sous la tutelle bienveillante de l’Union puissent un jour se rebeller faute de pouvoir exprimer démocratiquement leur ras le bol? C’est en tout cas ce qu’il n’est pas déraisonnable de conclure à la lecture du passionnant rapport titré « Crowd Control Technologies : an appraisal of technologies for political control » qu’on traduira par : « Les technologies de contrôle des foules : passage en revue des technologies destinées au contrôle politique… »

—————————————————–

Les faits:

Les pays européens n’ayant pas tous les moyens financiers et logistiques pour prévoir de grands centres d’entrainements à la guerre urbaine, deux pays en particulier se sont lancé dans l’aventure. Bien entendu, il s’agit de l’Allemagne et de la France – le pays du « Kärcher » et celui des emplois à 4€ de l’heure – , qui estiment peut-être que les risques d’émeutes sociales sont plus élevés chez eux que partout ailleurs..?

– Le gouvernement allemand a donc approuvé la construction d’un grand complexe d’entrainement urbain pour la Bundeswehr – l’armée allemande – , sur le site de la base de GÜZ-Altmark, en Saxe-Anhalt, (d’une superficie de 232 km²) qui va voir son statut de terrain d’entrainement militaire « classique », transformé en Centre d’exercice européen pour l’entraînement à la lutte contre les émeutes (CRC). En effet, c’est un secret de polichinelle qu’il s’y construit en ce moment – pour un budget colossal de près de 200 millions d’euro – une cité pourvue de divers « quartiers », dont, un aéroport et ses 1700 m de pistes, un centre commercial, des quartiers d’habitation, des portions et connexions d’autoroute, un métro, un complexe industriel et tout ce qu’il faut pour simuler un insurrection des populations européennes. En tout, plus de 500 bâtiments en tous genres se construisent  pour recréer une ville la plus réaliste possible, de plus de 6 km². Ville où viendront s’entrainer conjointement les armées venues de toute l’Europe..! Le but pour l’Europe est clairement de s’y entrainer à contrer efficacement toutes tentatives de soulèvements des populations urbaines et d’y coordonner l’action de ces armées.

altmark

– Le gouvernement français, quand à lui, ne lésine pas non plus quand il s’agit de casser du citoyen. L’armée française et ses généraux viennent d’organiser une campagne de pub « sécuritaire », afin de rassurer le bon bourgeois… « Nous sommes prêt à protéger vos biens contre la racaille des cités et les agitateurs gauchisants..! » L’armée française, se prépare à la guerre des cités, et a construit spécialement dans ce but à Sissonne, dans l’Aisne, une cité fantôme (centre d’entraînement aux actions en zone urbaine – Cenzub) comparable à une ville de 5000 habitants, pour y entraîner ses soldats. Le budget de ce programme de guérilla des banlieues, nommé « Scorpion » (sic), est de… 400 millions d’euros par an pendant 10 ans, rien que ça.

Si ça, c’est pas la réplique d’une cité..!

Les généraux ne s’en cachent même pas: « Les combats de demain ne seront pas ceux d’hier. Les armées ne vont plus « faire campagne », mais vont se battre en ville. Mais, en milieu urbain, un combat est souvent source de pièges et d’enlisement. Il y est quasiment impossible d’y développer une manœuvre sans risque de perte importante en matériels et en personnels, alors il faut s’adapter avec du matériel performant et du personnel bien formé. » C’était tout le sens des manœuvres organisées sur ce camp, en présence du connard en chef himself, le général Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de terre.

IMG_7403IMG_7312

Interrogé par un journaliste local, un colonel présente ce qu’il appelle des « constatations sociologiques » : « en 1950, les villes abritaient 22 % de l’humanité pour 75 % aujourd’hui. Pas de doute, selon les stratèges, c’est bien dans les cités que les conflits de demain vont se dérouler ». Oui, mais dans les cités françaises… Le gouvernement français, et ce pourri de Manuel Valls, peuvent bien prétendre qu’ils n’envisagent pas l’idée de mobiliser l’armée dans les quartiers et/ou les cités, le programme Scorpion démontre clairement que l’armée, elle, s’y prépare activement.

Déroulement de l’exercice: (extrait d’un journal local)

Pour s’y préparer, l’armée mise sur la complémentarité. Plus question de laisser des fantassins progresser sans l’appui de blindés et la maîtrise du ciel. Tout commence avec un drone qui communique immédiatement des images. C’est ensuite la ronde des hélicoptères. Le Tigre, souple, transportant un pilote et un tireur, est vraiment un félin des cieux. Il glisse dans les airs, virevolte. Des explosions résonnent. La terre boueuse est masquée par des nuages de fumée. Un char Leclerc avance, menaçant avec sa longue tourelle pouvant atteindre des cibles avec des obus en roulant. C’est curieusement une démonstration de force et aussi de faiblesse. L’armée sait manier les symboles en montrant un tireur vulnérable avec la tête sortant du blindé. Le message est clair : Il est urgent de disposer d’un matériel performant protégeant plus nos troupes. Des engins de transport de troupes progressent. Ils abritent des parachutistes. appartenant justement à la section qui a perdu près d’une dizaine d’hommes à Uzbin en Afghanistan en août 2008. Plus que d’autres, ils connaissent l’urgence de se préparer à la guerre. Les armes crépitent. Les hommes prennent possession d’immeubles. Leur présence est signalée par des sacs marqués à l’infra-rouge. Dans un hangar, des ingénieurs expliquent le maniement de robots mobiles équipés de caméras. »

Sauf que: le félin des cieux c’est sur vos gueules qu’il va envoyer ses bastos! Le superbe char Leclerc éclatera vos immeubles une fois qu’on aura décrété qu’il contient des « éléments à éliminer ». Et ne comptez pas sur les sentiments humains de ces fachos de paras – qui ne se plaignent que lorsque des afghans ne se laissent pas tuer comme à l’exercice, sans répliquer et les prennent en embuscade – , ce ne sont, ni plus, ni moins, que les dignes descendants des tortionnaires d’Alger… la vie d’un civil – surtout d’une « racaille » de cité – , fut-ce-t-il « français sur papier », ne vaut pas broquette pour eux quand il s’agit d’obéir à un ordre! Tout ceci a été conçu dans le seul but de réduire au silence des populations européennes révoltées par leurs conditions de vie, aggravées par le chômage, les mesures d’austérité et la misère…

– Et chez nous en Belgique? Hé bien, rappelez-vous que l’année passé un camarade avait surpris lors d’une ballade à vélo, nos chers Chasseurs ardennais en train de s’entrainer à la répression d’un mouvement d’insurrection civile dans nos villages… Il y avait d’un côté des militaires faisant des barrages filtrants et de l’autre, des « civils » arrêtés… Les premiers braquant leurs FNC sur la nuque des seconds, qui eux se retrouvaient à genoux et les mains derrière la tête! Ceci est appuyé par le fait que lors des « journées portes ouvertes » de Bourg-Léopold de 2012, des exercices de « maintien de l’ordre » furent mis au programme, comme on peut le voir ci-dessous… Dans les « démonstrations » on trouvait également: L’utilisation des armes non-létales (Non Lethal Weapons). Et ça, ce n’est que la partie visible de la grande muette, on n’ose imaginer ce qui se fait dans le secret de certaines casernes!

Sans titre-1Demonstraties (1)

– Même la suisse… La Suisse vient de former quatre nouveaux bataillons militaires. Et est en passe de déployer ses troupes le long de ses frontières, en vue d’anticiper tout désordre social qui pourrait découler de l’effondrement de la zone Euro et afin de se préserver de futures émeutes dans les pays limitrophes. “Les exercices menés par les militaires Suisses en septembre, surnommés Stabilo Due, ont été basés sur l’éventualité d’une instabilité Européenne devenue hors-de-contrôle .

—————————————————–

Ce qui précède est déjà plus que révélateur de la volonté des gouvernements, des classes dirigeantes bourgeoises, d’être prêts lorsque ces situations insurrectionnelles populaires surviendront, mais à cela il faut ajouter le détails qui rapproche l’échéance: la France a ordonné la mobilisation des services secrets et de la police pour mettre sous surveillance les travailleurs qui se battent contre le chômage de masse et les fermetures d’usines. Le ministre de l’Intérieur français, Manuel Valls, a révélé récemment que sa police politique est pleinement mobilisée pour espionner la révolte grandissante des travailleurs des usines où sont prévus des licenciements ou bien qui seront fermées. Il a dit que ces mesures étaient nécessaires compte tenu du risque d’«implosions ou explosions sociales»

Pour le moment ils nous gazent, nous matraquent, nous tirent dessus aux flash-ball, LDB40, FN303 et autres saloperies… Mais ils ont déjà prévus de nous abattre comme des chiens, comme aux plus belles heures des barricades du 19e siècle, où la troupe ouvrait le feu joyeusement sur les émeutiers, sur les ouvriers, sur le peuple… Si vous l’avez oublié, eux pas, ils s’y préparent! Et ils n’ont même pas besoin de nouvelles lois scélérates, tout est déjà dans le traité de Lisbonne et ses « annexes ».

Et nous..? Oui « nous », est-ce qu’on se prépare à ce genre de conflits imminents? Ou est-ce qu’on se contente de subir et de chaque fois découvrir sur le tas les dernières saloperies technologiques ou tactiques de l’ennemi? Connaissons-nous les points faibles d’une tactique militaire urbaine? Selon un général français présent à Sissonne, « Ce sont des combats de grande intensité qui nécessitent des relèves. On sait qu’un soldat restant plus de 24 heures au combat urbain peut souffrir de dommages psychologiques importants. »… Toute armée en campagne a ses points faibles, nous avons dans ce genre de conflit bien des avantages sur ces militaires de métiers qui sont perdus sans chaine de commandement efficace, notamment la connaissance du terrain, le soutien d’une part non-négligeable de la population locale, le fait que des petits groupes menant des actions rapides passent plus inaperçus que ces grandes unités. Pensez-vous à vous documenter sur la guérilla urbaine? Vous n’êtes pas les premier à devoir affronter ce genre de situation contre-insurrectionnelle, d’autres ont résisté avant vous… Documentez-vous, préparez-vous, personnellement et entre amis de confiance, et si vous pensez que ce n’est pas encore le moment, dites-vous que vous le regretterez amèrement plus tard, car une fois commencé, ceux qui ne se seront pas préparés – dans tous les sens du terme – , ne seront que des victimes livrées sans défense à la répression bourgeoise et finiront dans le meilleur des cas dans des camps et des stades – très utilisés en ces périodes par tous les militaires – , et dans le pire dans les statistiques des victimes! A bon entendeur…

—————————————————–

Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine – defense.gouv.fr

Entraînement zonal au camp de Sissonne – aisne.gouv.fr

 

Autres articles sur le sujet…

Marre des Arkbares et des salamistes? Rejoignez l’armée belge..!

Paris brûle-t-il ?   &   L’armée peut engager 10.000 soldats sur le sol français en cas de crise majeure