Il y a quelque chose de pourri au royaume de Belgique..!
Décidément, on est pas gâté chez nous, hein… Avec cette Maggie de Block, qui ne vit que pour l’application stricte du règlement de l’office des étrangers. Aucun état d’âme, aucune trace d’humanité, rien qu’une garce froide et rigide, avec qui aucun dialogue n’est jamais possible. C’est pas de la crème qu’elles auraient du mettre sur la tarte, c’est de la merde! J’imagine que notre zombie Annemie Turtelboom doit l’apprécier…

Turtelboom, de Block, Milquet… on est pas dans la merde!
Il n’y a qu’à voir la façon honteuse dont ses services traitent les afghans de Bxl ces derniers jours, refus de dialogue, fin de non-recevoir, mépris, répression sur des gosses, pour finir par des expulsions et arrestations. Et maintenant elle ose faire de l’esprit sur le cas de Navid Shariffi, un jeune Afghan de 21 ans, que la Belgique s’apprête à expulser manu militari : « Je ne suis pas une impératrice romaine » qui pourrait juger selon son bon vouloir. Mais elle se croit vraiment investie d’une sainte mission? Cette garce se prendrait-elle pour une Jeanne d’Arc moderne..? On l’imagine bien entendre LA voie : « Maggie… Maaaagie, laisse tomber ton cabinet médical et vas t-en expulser les bougnoules du royaume de Belgique… »
En tous cas, je lui laisse deviner ce que beaucoup n’hésiteraient pas à prendre comme décision la concernant… si on leur laissait un choix à la romaine!

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Voici quelques-unes de ces « trouvailles » pour faire baisser le nombres de dossiers acceptés:
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Des pays sûrs pas si sûrs
Les demandes d’asile ont chuté de 15 %. Selon la ministre, cette chute serait le résultat de ses campagnes de dissuasion à l’étranger. Elle est notamment partie en Serbie et en Albanie pour dire combien il est difficile d’obtenir l’asile chez nous. Depuis le mois d’avril, ces pays font partie d’une liste de « pays sûrs » (qui inclut aussi le Kosovo, le Cameroun, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine et l’Inde). Etre originaire d’un pays sûr signifie : procédure expéditive et droit de recours restreint. Mais ces pays sont-ils vraiment sûrs ? Pas au vu des statistiques du CGRA (l’autorité qui octroie le statut de réfugié en Belgique). L’Albanie et le Kosovo font partie du top 10 des pays d’origine des personnes qui ont obtenu une protection en 2012. Notamment à cause des discriminations dont souffrent les Roms de ces pays.
Maggie De Block a également entrepris de lutter contre les demandes d’asile multiples. Peu importe si une conjoncture nouvelle se présente dans le pays d’origine (coup d’État, vague de répression, guerre…). Redemander l’asile reviendrait-il à abuser de la procédure ? Enfin, sous Maggie De Block, les procédures sont passées de 13 mois en moyenne avant 2012 à une durée de 3 à 6 mois. Les réfugiés ont donc deux fois moins de temps pour rassembler les preuves nécessaires afin de prouver les persécutions subies dans le pays d’origine.
Chasse aux malades
Les personnes atteintes d’une maladie grave et qui ne peuvent pas trouver de soins adaptés dans leur pays d’origine peuvent obtenir un droit de séjour en Belgique. Ces demandes ont augmenté de 30 % en 2011. Maggie De Block soupçonne donc des abus. Du coup, elle instaure un « filtre médical ». Un cachet manque sur le certificat médical ? Celui-ci date de plus de 3 mois ? Une maladie qui n’est « manifestement » pas mortelle ? La demande est déclarée immédiatement irrecevable. En 2011, 50 % des demandes aboutissent à une régularisation. En 2012, ce chiffre chute à 7 %. Quelle est la réalité derrière ces chiffres ? Des malades atteints du sida ou de thrombose doivent quitter la Belgique au péril de leur vie. Comme cette Somalienne, séropositive, devant suivre une trithérapie : sa demande a été déclarée irrecevable, sa maladie n’étant pas suffisamment avancée pour justifier sa régularisation en Belgique.
Intérimaire ? Pas le droit de vivre avec son conjoint
Depuis 2012, si quelqu’un désire se marier avec une personne d’origine étrangère (hors UE), elle doit avoir des revenus d’au moins 1 282,14 euros nets par mois. Certains revenus comme ceux du CPAS ou des allocations familiales ne sont pas pris en considération. Elle doit également prouver la stabilité de ces revenus en apportant idéalement au moins 1 an de fiches de paie. Si la personne est un chômeur, minimexé, travailleur à temps partiel ou intérimaire, elle n’aura pas le droit de vivre légalement avec son conjoint étranger. En 2012, Maggie de Block instaure des mesures similaires pour les cohabitants.
Après les mariés et les cohabitants, Maggie De Block veut s’attaquer en 2013 à la reconnaissance de paternité. Elle soupçonne en effet une nouvelle source de fraude : des enfants de façade pour obtenir des papiers. Aimer un étranger, vouloir vivre avec lui et fonder une famille est devenu l’objet d’un contrôle total.
Empêcher l’intégration des enfants
Jusqu’à présent, un mineur ne peut pas recevoir d’ordre de quitter le territoire. Cependant, dès qu’il a 18 ans, il risque l’expulsion. Cela amène des drames. Des enfants totalement intégrés et scolarisés se retrouvent expulsables en plein milieu d’une année scolaire ou d’une formation professionnelle. Les réseaux scolaires demandent que leurs efforts d’enseignement ne soient pas vains et que ces jeunes puissent au minimum obtenir leur diplôme. Maggie De Block veut répondre à ces enseignants en voulant s’associer à d’autres pays européens pour disposer d’un programme d’expulsion des enfants de 16 et 17 ans non accompagnés par des adultes. L’Unicef, le Conseil européen, le service Droit des Jeunes, Défense des enfants international et la plateforme Mineur en exil s’y opposent fermement. La majorité des enfants expulsés par les Pays-Bas, notamment vers le Congo et l’Angola, ne sont même pas renvoyés dans leur famille mais dans des institutions d’où ils disparaissent quelques jours plus tard.
Pas d’austérité pour les expulsions
Le gouvernement prévoyait certaines améliorations dans les centres fermés. Notamment un meilleur régime des plaintes ou le fait que l’avocat et l’étranger puissent être prévenus 48 heures à l’avance avant une expulsion pour lui permettre d’introduire éventuellement un recours. Aujourd’hui, les avocats ne sont encore régulièrement informés de la tentative d’éloignement forcé de leurs clients que 2 ou 3 heures avant, voire après que celle-ci ait eu lieu. Le Sefor (l’organisme nouvellement chargé d’accompagner les personnes qui reçoivent un ordre de quitter le territoire) est même accusé d’utiliser la tromperie pour attraper les migrants. A Liège par exemple, la police a envoyé des convocations avec la mention « pour votre dossier » pour en réalité procéder à leur expulsion. Le budget des centres fermés pour étrangers est peut-être le seul qui ne souffre pas de la crise. Maggie De Block a l’intention d’y engager plus de personnel. Un nouveau centre fermé a été ouvert à Steenokkerzeel en mai 2012. Ce bâtiment est loué à la société Brussels Airport pour 1,2 million d’euros de loyer par an.
Expulser les étrangers, à tout prix
La chanteuse et percussionniste cubaine Gladys Hernandez l’a appris à ses dépens. Pour mener la politique migratoire voulue par le gouvernement, il faut être ferme, même si cela conduit à des décisions contraires au bon sens. L’artiste s’est vu refuser l’accès au territoire, le 29 août dernier, alors qu’elle s’apprêtait à participer à une tournée en Belgique avec son groupe Sonora Cubana. Et malgré le fait qu’elle disposait d’un visa en règle et de tous les documents nécessaires. Les autres membres du groupe n’avaient d’ailleurs pas rencontré de problèmes à la douane. Gladys a été enfermée trois semaines dans un centre fermé et a été rapatriée malgré l’absurdité et l’émoi que créait la décision. Il ne fallait surtout pas se montrer trop tendre.
La seule alternative à l’expulsion forcée réside dans les « maisons retour ». Dans ces maisons, la personne est accompagnée d’un coach qui aide à faire le deuil de tout projet migratoire et à réfléchir sur la réintégration dans le pays d’origine grâce à une prime de réinstallation de 250 euros. Au vu de la pression de l’expulsion forcée, les retours volontaires ont augmenté de 21 % en 2012. D’ailleurs, les fonds des « maisons retour » ont rapidement été épuisés. Il se pose donc la question de l’augmentation de son budget mais, bien que l’objectif soit de mettre les étrangers dehors, il ne faudrait pas que ça profite trop à ceux qui ne trouvent pas leur place en Belgique. En effet, la ministre soupçonne déjà des abus de retour volontaire parmi les migrants. Elle compte dès lors restreindre les conditions d’accès à ce programme.
Parwais Sangari, jeune expulsé parmi tant d’autres
Parwais Sangari, jeune Afghan de 20 ans, a été expulsé le 9 juillet 2012. Il était arrivé en Belgique quatre ans auparavant (en 2008), après l’assassinat de son père. Mineur, il s’était vite intégré. Il avait appris le néerlandais, suivait une formation professionnelle et avait trouvé une famille d’accueil. Mais il n’a pas obtenu le statut de réfugié et tous les recours étaient épuisés. La veille de son expulsion, sept soldats occidentaux (dont six américains) et 28 civils afghans étaient tués dans des attentats. L’état de guerre et d’insécurité qui sévit en Afghanistan n’a pas empêché d’expulser Parwais. Ni les protestations de ses proches et des organisations de défense des migrants qui manifestaient encore le jour de son expulsion devant le cabinet de Maggie De Block et à Brussels Airport.
Un des participants à ces manifestations confiait : « On est ici pour faire appel à Maggie de Block en dernière instance pour éviter l’extradition de Parwais Sangari. C’est quelqu’un qui est venu ici en Belgique quand il avait 17 ans. Aujourd’hui, on veut l’extrader vers l’Afghanistan et il a peur pour sa vie là-bas. » Parwais est resté quelques jours à Kaboul puis est reparti car la vie y était trop dangereuse. Aux dernières nouvelles, il aurait fui au Pakistan…
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Ceci dit, et pour fermer la gueule au cabinet de la kapo De Block et de ses sbires qui prétendent qu’il n’y a aucun problème de sécurité pour ceux qui sont expulsés en Afghanistan… Voici le rapport du ministère des affaires étrangères, sur les « conseils » aux inconscients qui oseraient s’aventurer à Kaboul:

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Dans la presse bourgeoise:
Maggie de block – « Je ne suis pas une impératrice romaine »
Source: Belga – dimanche 29 septembre 2013
La secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration, Maggie De Block (Open Vld), a laissé entendre dimanche qu’elle n’irait pas à l’encontre de son administration dans le dossier de Navid Shariffi, un Afghan de 21 ans, que la Belgique s’apprête à expulser. « Je ne suis pas une impératrice romaine » qui pourrait juger selon son bon vouloir, a-t-elle expliqué sur le plateau de « De Zevende Dag ».
Depuis une semaine, les médias et le monde politique flamands se passionnent pour le cas de ce jeune plombier, habitant à Waregem et parfaitement intégré dans la vie locale. Ses demandes d’asile et de régularisation de son séjour en Belgique sont toutes demeurées vaines. Il devrait donc être rapatrié vers l’Afghanistan qu’il a quitté en 2008 alors qu’il était mineur.
A l’échelon local, des initiatives de soutien ont vu le jour, relayées depuis plusieurs jours au niveau national. Groen a exhorté Mme De Block à user du pouvoir discrétionnaire qui est le sien pour régulariser Navid Shariffi. Les Verts ont également lancé le débat sur le « kinderpardon »: la possibilité d’une régularisation d’étrangers arrivés en Belgique alors qu’ils étaient mineurs, qui séjournent dans le royaume depuis plus de 5 ans et dont la demande d’asile court depuis une longue période.
La N-VA s’est déclarée partisane d’un tel débat. « Comment pouvez-vous expliquer que des jeunes parfaitement intégrés, qui paient des impôts doivent quitter sur le champ le pays alors que des criminels illégaux ne sont pas éloignés », a demandé le député Theo Francken.
Le sp.a a appelé lui aussi Mme De Block à refuser l’expulsion du jeune Afghan. Le président Bruno Tobback n’est pas chaud en revanche à l’idée d’un « kinderpardon », donnant l’impression que des fautes ont été commises, et soutient plutôt la tenue d’un débat au parlement sur les critères de régularisation.
Mme De Block n’est pas non plus favorable au « kinderpardon » tel que l’entend Groen. « C’est ouvrir à nouveau toutes les portes et fenêtres. Les trafiquants d’êtres humains, qui se font payer pour amener des gens ici, vont se frotter les mains », a-t-elle prédit.
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